Le trafic sexuel

Que l’on parle de trafic d’êtres humains, de traite de personnes, d’exode sexuel, de proxénétisme ou de trafic sexuel, ces termes renvoient tous à une même fin, une fin sexuelle. Un véritable réseau de prostitution, de trafic de stupéfiants ou de trafic de personnes, les pays du monde entier sont tous menacés par ce fléau.

Ayant rapport avec l’esclavage et la traite des personnes, le trafic sexuel est une branche du proxénétisme, lequel est aussi un élément clé de la prostitution. Pour mieux expliquer le phénomène de « trafic sexuel », nous allons emprunter le terme « esclavage sexuel ». Comme nous le savons, on entend par esclavage la soumission à des régimes dictateurs ou tyranniques où les personnes, considérées comme « esclaves », sont dépourvues de liberté et de droit en tant qu’être humain. En esclavage sexuel, le régime reste le même sauf que les esclaves sont livrés à des fins sexuelles ou à des exploitations sexuelles. Rendu plus vulgaire, plus professionnel et plus généralisé, le trafic sexuel est la principale activité des proxénètes.

L’utilisation des nouvelles technologies

En relation directe et étroite avec l’utilisation des nouvelles technologies de communication, le trafic ou l’esclavage sexuel sont de plus en plus prospères. En effet, Internet constitue un moyen de recrutement discret et facile et propose une large gamme de marchés relatifs au sexe. Il a été d’ailleurs prouvé que par Internet, une fille gagne en moyenne 280 000 $ par an. De plus en plus de jeunes sont attirées par ce métier qui permet de gagner beaucoup d’argent en travaillant peu. D’autant plus, il est visible sur la toile que le nombre et la qualité des clients ne cessent pas d’augmenter ni de s’améliorer. C’est la visibilité de cette augmentation de l’offre et de la demande sur internet qui favorise le trafic sexuel et donc la prostitution.

L’immigration est aussi un facteur majeur et incontournable au trafic d’esclavage. Ceci résulte des troubles politiques, économiques et sociales qui règnent dans les pays d’origine des réfugiés. Pour sortir de cette situation d’instabilité et de violences atroces, ces personnes, malgré eux, se livrent à des pratiques illégales et malsaines.

Étant donné que les facteurs favorables à ce trafic sexuel sont d’ordre économique, politique et social, les actions à entreprendre doivent être donc du même ordre. Par conséquent, ces actions, en plus d’être multiples et diversifiés doivent avoir des impacts directs ou indirects, à court, à moyen ou à long terme comme la désintoxication, suivie d’une assistance après cure avec proposition de travail ou d’activité où les risques de rechute n’ont plus lieu.